Charles Darwin a dit : “Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements.”

C’est une citation d’actualité avec le coronavirus, une pandémie qui n’épargne quasiment personne sur notre planète. Nous verrons donc dans cet article comment l’école s’est adaptée au confinement et si elle a réussi à s’adapter.

Le changement des habitudes et de l’environnement de travail

Ce n’est pas facile de dire à un enfant qu’il va devoir faire cours en ligne en vidéoconférence à 8 heures du matin dans son salon. Rendez-vous compte de toutes les différences qu’il y a avec l’école traditionnelle. Un enfant à l’école primaire comme au collège ne s’est jamais préparé à recevoir une enseignement de la sorte.

Il faut généralement plusieurs semaines avant de pouvoir changer nos habitudes, ou plutôt en accepter ses inconvénients comme ses avantages. Là, c’est du jour au lendemain qu’il a fallut à cause du confinement changer l’école, surtout son lieu.

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L’école à la maison n’est pas quelque chose à laquelle on peut se résoudre en un claquement de doigt. Les enfants sont un peu perdus, ils se disent qu’ils ne sont pas en vacances, mais travailler à la maison les chagrinent tout de même. Ceux qui utilisent le CNED habituellement savent qu’un temps d’adaptation est nécessaire et qu’il faut s’organiser pour travailler avec rigueur. Pour certaines familles rien n’est simple, un seul ordinateur, peu d’espace, une mauvaise ligne internet, le confinement et l’école ne sont pas compatibles…

Cela dit, côté enseignants, certains affirment avancer plus vite dans le programme, car l’école à distance permet d’éviter le chahut, les distractions et la mise en place dans les classes.

Les outils interactifs à la rescousse de élèves et des professeurs

C’est grâce au CNED que l’on a pu proposer de faire cours aux élèves confinés. Et certaines pratiques n’ont pas trop déstabilisés les collégiens qui connaissaient déjà certains outils, comme le système de vote avec boitiers sans fil ou encore le partage d’écran via des TBI (tableau blanc interactif).

Certains parents sont un peu perdus, mais ils s’intéressent à tout cela, aux outils interactifs, au vidéoconférence avec le professeur du collège et ses élèves, idem pour les lycéens, qui travaillent en webcam, pas que sur le site du CNED.

A la deuxième semaine tout le monde commence à s’adapter, à trouver un rythme de croisière avec des outils plus en phase avec leurs préférences. Certains font cours sur Skype, d’autre sur Discord, des plateformes interactives bien connues des jeunes.

Le plus difficile n’est donc pas l’usage des nouvelles technologies, même si il y a de gros bugs. Le plus dur est de s’adapter.

Les principaux problèmes rencontrés avec le confinement et l’école en ligne furent en lien avec les connexions internet. Les portails de l’éducation nationale n’ont pas tenu le choc. Trop de connexions simultanées mettaient hors service les sites sur lesquels les élèves devaient récupérer les devoirs ou les rendez-vous de cours en ligne.

Certains professeurs sont satisfaits, ils ont plus de 80% d’élèves présents lors de leurs cours en ligne, d’autres ne peuvent pas en dire autant, et se plaignent d’un fort absentéisme. N’oublions pas qu’en France il y a de nombreuses zones blanches encore et que certains enfants sont livrés à eux-mêmes, car leurs parents travaillent et n’ont personne pour s’occuper de leurs fille ou fils.

Le confinement du coronavirus devrait nous apprendre beaucoup sur comment s’adapter et développer l’école à distance. Il est clair qu’il va falloir être davantage pédagogue avec l’utilisation des outils interactifs et approfondir aussi nos connaissances du numérique, car il y a de nombreuses lacunes chez beaucoup de français !